Assurance-vie : pourquoi reste-t-elle le placement préféré des Français ?

L’assurance-vie reste, en 2025, le placement favori des Français, avec plus de 1 900 milliards d’euros d’encours, selon les données de France Assureurs. Ce produit financier, plébiscité par des millions de ménages, combine flexibilité, avantages fiscaux et solutions pour la transmission patrimoniale. Chez NCdR, cabinet indépendant de gestion de patrimoine à Paris, nous constatons que l’assurance-vie séduit autant les particuliers que les sportifs de haut niveau ou les entreprises grâce à sa polyvalence. Cet article explore les raisons de cet engouement et comment optimiser ce placement pour atteindre vos objectifs financiers.

Pourquoi l’assurance-vie domine-t-elle le paysage financier français ?

L’assurance-vie doit son succès à plusieurs atouts majeurs : une souplesse inégalée, une fiscalité avantageuse et une capacité à répondre à des objectifs variés, de l’épargne à la transmission de patrimoine. Voici les principales raisons de sa popularité.

1. Une flexibilité adaptée à tous les profils

L’assurance-vie est un placement modulable qui s’adapte à différents horizons d’investissement et niveaux de risque. Que vous soyez prudent ou audacieux, vous pouvez investir dans :

  • Fonds en euros : Garantis en capital, ils offrent une sécurité totale, bien que leurs rendements soient en baisse (environ 2,5 % net en 2025, selon les projections de France Assureurs). Idéal pour les épargnants conservateurs.

  • Unités de compte (UC) : Investissements en actions, obligations, immobilier (SCPI, OPCI) ou ETF, permettant des rendements potentiellement plus élevés (4-7 % annualisés sur 10 ans pour les UC diversifiées), mais avec un risque de perte en capital.

  • Fonds euro-croissance : Une alternative hybride, combinant sécurité partielle et potentiel de performance à moyen terme.

Exemple concret : Un épargnant investissant 100 000 € dans un contrat diversifié (50 % fonds en euros, 50 % UC actions) peut espérer un rendement moyen de 4 % par an, soit un capital de 148 000 € après 10 ans grâce aux intérêts composés.

Conseil NCdR : Diversifiez vos supports d’investissement au sein du contrat pour équilibrer risque et rendement. Nos conseillers peuvent concevoir une allocation sur mesure selon votre profil.

2. Une fiscalité avantageuse

L’assurance-vie bénéficie d’un cadre fiscal particulièrement attractif, notamment après 8 ans de détention, ce qui en fait un outil d’optimisation fiscale de premier plan :

  • Rachats (retraits) : Les gains issus des rachats sont imposés au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux) pour les primes versées avant le 27 septembre 2017. Pour les primes versées après, un abattement annuel de 4 600 € (personne seule) ou 9 200 € (couple) s’applique sur les gains après 8 ans, réduisant considérablement l’impôt.

  • Exonération des prélèvements sociaux : Les gains des fonds en euros sont soumis aux prélèvements sociaux annuellement, mais ceux des unités de compte ne le sont qu’au moment du rachat, permettant un effet de capitalisation.

  • Flexibilité fiscale : Vous pouvez opter pour l’intégration des gains dans votre impôt sur le revenu si cela est plus avantageux (par exemple, pour les contribuables faiblement imposés).

Exemple : Sophie, 45 ans, verse 50 000 € dans une assurance-vie. Après 10 ans, son contrat vaut 70 000 €. En cas de rachat partiel de 20 000 €, seuls 4 286 € de gains sont imposables (après abattement de 4 600 €, aucun impôt n’est dû).

Conseil NCdR : Privilégiez des versements réguliers pour lisser votre fiscalité et maximiser l’effet des abattements après 8 ans.

3. Un outil puissant pour la transmission patrimoniale

L’assurance-vie est un levier incontournable pour transmettre un patrimoine dans des conditions fiscales avantageuses :

  • Abattement successoral : Chaque bénéficiaire désigné reçoit un abattement de 152 500 € sur les sommes versées avant 70 ans, exonérées d’impôt sur la succession. Après 70 ans, un abattement global de 30 500 € s’applique, partagé entre tous les bénéficiaires.

  • Flexibilité des clauses bénéficiaires : Vous pouvez désigner librement vos héritiers (conjoint, enfants, association) et modifier ces choix à tout moment.

  • Transmission hors succession : Les capitaux transmis via assurance-vie ne sont pas intégrés à la succession, évitant les conflits familiaux et simplifiant la transmission.

Exemple : Marc, 60 ans, désigne ses deux enfants comme bénéficiaires d’un contrat de 200 000 € (versements avant 70 ans). À son décès, chaque enfant reçoit 100 000 € nets d’impôt grâce à l’abattement de 152 500 €.

Conseil NCdR : Travaillez avec nos experts pour rédiger une clause bénéficiaire adaptée, par exemple en démembrement (usufruit pour le conjoint, nue-propriété pour les enfants), pour optimiser la transmission.

4. Une réponse à des objectifs multiples

L’assurance-vie s’adapte à une variété d’objectifs patrimoniaux :

  • Épargne à long terme : Constituer un capital pour la retraite ou un projet futur (achat immobilier, études des enfants).

  • Complément de revenus : Les rachats programmés permettent de générer des revenus réguliers, idéaux pour les retraités.

  • Protection du conjoint : En cas de décès, le conjoint peut recevoir des capitaux pour maintenir son niveau de vie.

  • Investissement diversifié : Les contrats multisupports permettent d’accéder à des actifs variés (actions, immobilier, obligations) dans un cadre fiscal unique.

Opportunité : En 2025, les contrats intégrant des supports ISR (Investissement Socialement Responsable) ou thématiques (énergies vertes, santé) gagnent en popularité, répondant à la demande croissante pour des investissements alignés sur des valeurs environnementales.

Les tendances de l’assurance-vie en 2025

1. Montée en puissance des unités de compte

Avec la baisse des rendements des fonds en euros, les unités de compte représentent désormais 40 % des versements, selon France Assureurs. Les ETF et SCPI, accessibles via les contrats d’assurance-vie, offrent des rendements attractifs (5-7 % pour les SCPI, 6-8 % pour les ETF actions sur 10 ans).

Conseil NCdR : Diversifiez vos UC en combinant actions internationales, immobilier et obligations pour limiter les risques.

2. Digitalisation et contrats en ligne

Les contrats d’assurance-vie en ligne, proposés par des acteurs comme Linxea ou Boursorama, séduisent par leurs frais réduits (0,5-0,8 % contre 1-2 % pour les contrats bancaires traditionnels). Cependant, un accompagnement personnalisé reste essentiel pour optimiser l’allocation et la fiscalité.

Conseil NCdR : Privilégiez des contrats sans frais sur versement et avec un large choix de supports pour maximiser votre rentabilité.

3. Focus sur la finance durable

En 2025, les contrats intégrant des fonds labellisés ISR ou Greenfin attirent une clientèle soucieuse d’impact environnemental. Ces supports, souvent disponibles en UC, combinent performance et responsabilité.

Opportunité : Investir dans des fonds thématiques (transition énergétique, santé) permet de conjuguer rentabilité et valeurs personnelles.

Comment optimiser son contrat d’assurance-vie ?

Pour tirer le meilleur parti de votre assurance-vie, suivez ces 5 étapes :

  1. Choisir un contrat performant : Optez pour un contrat avec des frais compétitifs (entrée, gestion, arbitrage) et un large choix de supports. Nos experts NCdR peuvent comparer les offres du marché pour vous.

  2. Adopter une stratégie d’investissement : Diversifiez entre fonds en euros et UC en fonction de votre horizon (par exemple, 70 % fonds en euros et 30 % UC pour un profil prudent à 5 ans).

  3. Effectuer des versements réguliers : La stratégie du “Dollar Cost Averaging” (DCA) permet de lisser les fluctuations des marchés et d’optimiser les rendements.

  4. Planifier les rachats : Prévoyez des retraits après 8 ans pour bénéficier des abattements fiscaux. Les rachats programmés sont idéaux pour des revenus complémentaires.

  5. Réviser régulièrement : Adaptez votre allocation en fonction des évolutions du marché et de vos objectifs, avec l’appui d’un conseiller NCdR.

Les erreurs à éviter

  1. Souscrire sans comparer : Les contrats bancaires traditionnels ont souvent des frais élevés et un choix limité de supports.

  2. Négliger la clause bénéficiaire : Une clause mal rédigée peut compliquer la transmission ou entraîner des litiges.

  3. Investir uniquement en fonds en euros : Avec des rendements en baisse, une diversification vers les UC est essentielle pour maintenir la performance.

  4. Ignorer les frais : Des frais de gestion élevés (supérieurs à 1 %) peuvent amputer vos rendements à long terme.

Pourquoi choisir NCdR pour votre assurance-vie ?

Chez NCdR, cabinet indépendant enregistré auprès de l’ORIAS (n°15006625), nous offrons un accompagnement sur mesure pour :

  • Sélectionner le contrat d’assurance-vie le plus adapté à vos objectifs.

  • Optimiser votre allocation entre fonds en euros et UC pour équilibrer rendement et sécurité.

  • Structurer la transmission patrimoniale avec des clauses bénéficiaires personnalisées.

  • Minimiser votre fiscalité grâce à une planification stratégique des rachats.

Que vous soyez un particulier, un sportif de haut niveau ou une entreprise, nos conseillers basés à Paris vous accompagnent par téléphone, visioconférence ou en personne pour maximiser la performance de votre assurance-vie.

Conclusion

L’assurance-vie reste le placement préféré des Français grâce à sa flexibilité, ses avantages fiscaux et sa capacité à répondre à des objectifs variés, de l’épargne à la transmission patrimoniale. En 2025, les tendances vers les unités de compte, la finance durable et les contrats digitalisés renforcent son attractivité. Chez NCdR, nous sommes à vos côtés pour optimiser votre contrat et bâtir un patrimoine durable. Commencez dès aujourd’hui à sécuriser votre avenir financier.

Contactez-nous sur https://ncdr.fr pour une consultation personnalisée.

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